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>> L'un dans l'autre

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28 mars 2010

My dear Sokette, about le foot, I think.

L'OM a gagné et hier soir, j'ai pu entendre les manifestations/sécrétions de mes congénères au paroxysme de la joie, des débordements festifs et intempestifs s'élever des multiples coins de rues qui cernent mon immeuble. La nuit fut longue et le sommeil court. Sur le cours Julien, le fêtard semble oublier tout sens commun. La démesure est à l'ordre chez ces phallocrates emphatiques. Il s'en est phallus de peu pour que ma sensibilité érectile ne s'empale sur leur ego enflé à bloc. Les mecs bourrés jusqu'à pas d'heure ont célébré la liesse, l'ivresse de se savoir puissants et bandants. Je les aurais bien traités de petites bites de ma fenêtre mais je me suis docilement laissée ramener à la raison et à la maison par des lectures plus consistantes:   

Le cri primal d'Arthur Janov.

J'y apprenais que "La névrose sauve et tue à la fois. Elle empêche le moi réel de se désintégrer davantage, mais ce faisant, elle l'enterre." Amen. Le fric à ton thérapeute... La lecture de ce livre que j'ai entamé hier est une chose inquiétante, enrichissante et génératrice d''élans de survie. J'ai sauté plusieurs chapitres pour ingérer celui consacré à la colère et la peur... Sujet récurent ma foi...

Doux baisers du Cours Ju.

 


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28 mars 2010

Mine de rien. Ça veut dire comme ça, l'air de

gramin_es_        Mine de rien. Ça veut dire comme ça, l'air de rien. Mais j'aimerais qu'on me dise. Qu'on médise sur cette façon de ne pas y toucher. Prendre des gants. Se délester de sa vie, de tout avis. Exercice complexe, convexe, qui vexe. Mine de rien, mais, l'un dans l'autre, j'préfère être l'autre. Mine de rien, savoir prendre sur soi disant. Sur soi vivant. Mine de chien, marcher dans la merde d'un rien. Ça porte chance ils disent. Ils frisent même l'indolence. Ces gens vla. Ils sont une plaie à leur souffrance là. Moi je m'échappe du plomb dans l'aile que leurs présaucés m'infligent. Même que parfois, chuis au taquet pour leur faciliter l'étiquetage. Façon de dire chuis plus là les gars. C'est pas moi. Ici. Moisissant. 

16 février 2010

La Peur : réponse


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Yann Martel, l'Histoire de Pi chez Folio

15 février 2010

LA PEUR

Tu m'avais lu un texte à propos de la peur, je t'envoie cet extrait tiré de Christian Bobin dans l'Inespérée.

"La peur n'est plus comme hier dans le monde, à certains endroits du monde, dans les dorures d'une légende ou dans les recoins d'une rue. Elle est maintenant dans l'esprit des adultes. Dans le sang de leur sang, dans le coeur de leur coeur. Elle les mène de part en part, elle est enfin venue à bout de l'enfance infatigable.
Elle fait les mariages tristes par peur de la solitude. 
Elle fait les travaux de force par peur de la pauvreté. 
Elle fait les vie absente par peur de la mort.
...On dirait de le neige. Une neige qui ne tomberait pas sur le monde mais sur l'esprit. La peur qui entre dans un coeur d'adulte rejoint celle qui y était déjà. Elle s'effondre en elle-même, elle s'ajoute à elle-même comme de la neige grise. Alors tu ne bouges plus... Alors tu t'interdis de bouger de sous la neige sale, tu ne sors plus de chez toi, de ton mariage, de ton travail, de tes soucis. En resserrant ta vie, tu cherches à diminuer le champ de la peur, à ralentir l'avalanche grise. Tu es comme ces animaux soudain pétrifiés par le bruit du vent dans les branches, incapables d'aucun mouvement, empêchés d'aller plus loin qu'eux mêmes. Comment sortir d'une telle misère. Comment sortir de ce dans quoi on ne se souvient pas être entré..."

9 février 2010

Boca a boca. De l'air!

Quand

l'insatisfaction ambiante amiante les jours qui flasquent. Le temps qui brasse tient à distance celui qui passe. D' où, le mouvement.  Mais, le moove ment parce qu'il extirpe du temps, et qu'il extorque du vent. Avancer, reculer, stagner, progresser, évoluer, régresser. Se surpasser. Se diminuer. Se minorer. Reprogresser. Stagvanluer. Et. La poche des désirs qui enfle. Madame, vous faîtes une grossesse terreuse. Je craquelle sous. Le magma de mes envies idoplâtrées. Sous. La paralysie, la peur qui terrasse le labeur. Et. Des bruits du dehors valsent et me viennent. La phase utérine s'achève et s'assèche. Retourner au monde et comme tu le sais, qui s'y frotte, s'y risque. Recommencer. Tabula raser. Comment tout faire tu me demandes? Pourquoi tout faire?!  Pourquoi personne ne s'interroge sur comment défaire. Et souder... Je ne sais pas ma sokette. La trentaine me va comme une dent de leitmotive. Come on baby, do the locomotion... Je la crains hyper et rétro active mais ne la supporterais passive. Aaaaah, si je pouvais inhaler puis me gargariser des effluves de décontraction qui émanent de Marseille. Love from  Massilia bulbe systeme.


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8 février 2010

Mano a Mano

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Avoir plusieurs Bras. Shiva / Shilva, Ma Sylvia comment tout faire?

Boire un verre, se voir au printemps, prendre le temps de se faire avoir par le temps qui passe, par les passes fructueuses, de leurs bouches pulpeuses, les mains blanches qui ne sont pas les miennes me pointent, m'informent touchent du doigts les points sensibles d'une existences trentenaires en recherche d'hyper-activité. Je m'ennuie presque de tant d'envie, de cette Vie extraordinaire qui ne le sera jamais assez, aaahh si je pouvais plâtrer l'insatisfaction ambiante greffée aux nuages de Paris. Baisers.

 

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