My dear Sokette, about le foot, I think.
L'OM a gagné et hier soir, j'ai pu entendre les manifestations/sécrétions de mes congénères au paroxysme de la joie, des débordements festifs et intempestifs s'élever des multiples coins de rues qui cernent mon immeuble. La nuit fut longue et le sommeil court. Sur le cours Julien, le fêtard semble oublier tout sens commun. La démesure est à l'ordre chez ces phallocrates emphatiques. Il s'en est phallus de peu pour que ma sensibilité érectile ne s'empale sur leur ego enflé à bloc. Les mecs bourrés jusqu'à pas d'heure ont célébré la liesse, l'ivresse de se savoir puissants et bandants. Je les aurais bien traités de petites bites de ma fenêtre mais je me suis docilement laissée ramener à la raison et à la maison par des lectures plus consistantes:
Le cri primal d'Arthur Janov.
J'y apprenais que "La névrose sauve et tue à la fois. Elle empêche le moi réel de se désintégrer davantage, mais ce faisant, elle l'enterre." Amen. Le fric à ton thérapeute... La lecture de ce livre que j'ai entamé hier est une chose inquiétante, enrichissante et génératrice d''élans de survie. J'ai sauté plusieurs chapitres pour ingérer celui consacré à la colère et la peur... Sujet récurent ma foi...
Doux baisers du Cours Ju.